BITECK DE BONG Esaïe Charly

I-                    MARCHER  AVEC LE SAINT ESPRIT

A-     Quelques réalités au sujet de la relation avec le Saint – Esprit

1-      Notre  conception du Saint – Esprit et la considération que nous avons de lui  détermineront la dimension à laquelle il marchera et travaillera avec nous.

2-      La marche selon le Saint – Esprit est faite d’instructions et révélations diverses, parce qu’il est, par vocation, un conseiller, un conducteur, un enseignant, un rapporteur, etc.

3-      Marcher selon le Saint – Esprit implique aussi des moments d’hésitation et de doutes, parce qu’il nous instruira souvent sur les voies contraires à la culture et aux dogmes dans lesquels nous avons grandit (Actes 10 : 9-15 ; actes 11 : 2-3).

4-      Marcher selon l’Esprit entraînera conflits et tensions diverses, parce que les voies de l’Esprit sont celles de Dieu et par conséquent souvent contraires aux avis, préférences, et souhaits de ceux qui nous entourent et qui, des fois, nous sont chers.

5-      Dépendre du Saint – Esprit n’empêche pas que l’on passe par l’école des hommes, qu’on soit instruit même par ceux qui ne sembleraient pas qualifiés pour le faire. Quoique Moïse parlait avec Dieu face à face, il a suivi le  conseil de Jethro, son beau père (Ex 18 : 13 -27).

6-      Dépendre du Saint – Esprit ne doit pas être un prétexte à la suffisance et au mépris d’autrui, parce que l’Esprit de Dieu nous exerce aux qualités de Dieu et nous rempli d’amour et de respect pour le prochain, selon que Dieu l’a ordonné.

7-      Avant de prétendre à un quelconque exploit avec le Saint – Esprit, il faut que le cœur et l’esprit soient EFFECTIVEMENT régénérés, car il est difficile que le conseil de Dieu se fasse entendre dans un esprit mal disposé.

8-      Quoiqu’il ait vocation à nous faire grandir dans la sanctification, le Saint – Esprit ne peut être épanoui dans un cœur qui se plaît dans le péché et la compromission.

9-      Un cœur inconverti et plein de mauvaises dispositions va régulièrement corrompre les révélations que le Père nous  accorde par le Saint – Esprit.

10-   Nos penchants naturels  peuvent affecter notre relation avec le Saint – Esprit, de sorte que nous attribuions à Dieu des directives et /ou révélations qui en fait sont l’expression de notre nature.

11-   Quand les révélations/prescriptions du Saint – Esprit commencent à nous parvenir, il est judicieux d’être encadré par quelqu’un qui a de l’expérience en la matière.

12-   Toute culpabilité que nous éprouvons n’est pas forcément l’œuvre du Saint – Esprit. Notre immaturité, l’ignorance des principes de Dieu, et une conscience trop fragile peuvent alimenter la culpabilité.

13-   Aucune instruction du Saint – Esprit n’est inutile, car c’est pour notre bien qu’il nous instruit de la part du Père (Esaïe 48 :17-18).