BITECK DE BONG Esaïe Charly

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SI VOUS NE DEVENEZ COMME LES PETITS ENFANTS...

“Et dit : Je vous le dis en vérité, si vous ne vous convertissez et si vous ne devenez comme les petits enfants, vous n’entrerez pas dans le royaume des cieux.” (Matthieu 18:3 LSG)

 

Le royaume des cieux est UNIQUEMENT réservé à ceux qui sont comme des petits : “Et Jésus dit : Laissez les petits enfants, et ne les empêchez pas de venir à moi ; car le royaume des cieux est pour ceux qui leur ressemblent.” (Matthieu 19:14 LSG)

 

 

I-                    COMPRENDRE LE CONCEPT DE « PETITS ENFANTS »

 

L’enfant ici est plus symbole de dépendance que d’inconscience comme on a l’habitude de l’imaginer. Non seulement il symbolise la dépendance (à ses parents), mais aussi l’impuissance et une absence totale de statut.

Vu sous cet angle, devenir comme un petit enfant revient à :

-          Reconnaître son impuissance, et par conséquent la toute puissance de Dieu,

-          S’engager résolument à se reposer sur Dieu et lui faire confiance pour qu’il assure notre quotidien et nous donne un statut

Tant que le croyant n’est pas encore arrivé à ce stade d’effacement, tant qu’il n’a pas mis en Dieu toute sa confiance et n’a pas décidé de compter sur Lui pour vivre, il n’expérimentera pas l’étendue du règne de Dieu.

 

II-                  COMMENT DEVENIR COMME UN PETIT ENFANT ?

 

C’est Dieu lui –même qui se charge de nous rendre comme des petits enfants, à travers les épreuves et situations par lesquels il nous fait passer et que malheureusement notre superficialité et notre grande propension au matériel nous empêche d’apprécier à juste titre.

 

Toute l’action quotidienne de Dieu à travers les épreuves et situations par lesquels il nous fait passer vise à nous rendre comme de petits enfants. Rappelons-nous de ces paroles de l’Ecriture :

“Ainsi parle l’Eternel, ton rédempteur, le Saint d’Israël : Moi, l’Eternel, ton Dieu, je t’instruis pour ton bien, Je te conduis dans la voie que tu dois suivre. Oh ! Si tu étais attentif à mes commandements ! Ton bien-être serait comme un fleuve, Et ton bonheur comme les flots de la mer ;” (Esaïe 48:17-18 LSG)

 

Et encore :

“Avez-vous oublié l’exhortation que Dieu vous adresse comme à ses fils ? « Mon fils, ne crains pas d’être corrigé par le Seigneur, et ne te décourage pas quand il t’adresse des reproches.

Car le Seigneur corrige celui qu’il aime, il frappe celui qu’il reconnait comme son fils »

Supportez les souffrances par lesquelles Dieu vous corrige : il vous traite en effet comme ses fils. Existe-t-il un fils que son père ne corrige pas ? Si vous n’êtes pas corrigés comme le sont tous ses fils, alors vous n’êtes pas de vrais fils mais des enfants illégitimes

Rappelons-nous nos pères terrestres : ils nous corrigeaient et nous les respections. Nous devons donc, à plus forte raison, nous soumettre à notre Père céleste pour en recevoir la vie. Nos pères nous corrigeaient pour peu de temps, comme ils le jugeaient bon. Mais Dieu nous corrige pour notre bien, afin que nous ayons part à sa sainteté. Quand nous sommes corrigés, il nous semble au moment même que c’est là une cause de tristesse et non de joie. Mais plus tard, ceux qui ont reçu une telle formation bénéficient de l’effet qu’elle produit : la paix associée à une vie juste.”(Heb 12 : 6 -11 VFC)

 

 

Pour devenir de petits enfants, nous devons :

 

1-      Accepter avec joie les situations et épreuves qu’il nous impose :

 

C’est la preuve que nous lui faisons confiance et sommes convaincus des bonnes dispositions de son amour à notre égard.

 

 Parce qu’il est convaincu de l’infaillible amour de son Père céleste, le chrétien doit voir en chaque situation qu’il traverse, une expression  de la volonté de Dieu pour sa vie. Rappelons-nous qu’il est écrit que : “L’Eternel a tout fait pour un but, Même le méchant pour le jour du malheur.” (Proverbes 16:4 LSG)  et aussi “Qui dira qu’une chose arrive, Sans que le Seigneur l’ait ordonnée ? N’est-ce pas de la volonté du Très-Haut que viennent Les maux et les biens ?” (Lamentations 3:37-38 LSG)

 

Dieu ne permettra et ne fera JAMAIS rien pour nous détruire ; pour chaque situation, il a un but et une issue : “Nous savons, du reste, que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein.” (Romains 8:28 LSG)

 

Il appartient au chrétien de savoir apprécier les choses qui lui arrivent et se comporter en conséquence. Dieu fait tout et permet tout pour notre édification et notre bénédiction. Penser le contraire est une insulte et une profanation  de l’amour de Dieu.

 

PRIERE :

- Pardon Seigneur d’avoir murmuré, et pécher quand les choses n’allaient pas dans le sens de mes attentes et prévisions ;

- Pardon d’avoir insulté et profané ton amour en réagissant comme si tu me voulais du mal ;

- Aide-moi à toujours saisir le message et la révélation de chaque situation que tu permets dans ma vie ;

- Aide-moi à apprécier chaque situation au-delà des apparences

 

 

2-      Accepter avec joie son enseignement et sa correction :

 

C’est la preuve que nous faisons confiance à son leadership dans notre vie. L’enfant  n’ayant pas les capacités nécessaires pour faire des choix conséquents,  s’en remet  aux conseils et enseignements de son père pour diriger et orienter sa vie, c’est certainement pour cela qu’il est écrit : “Mon fils, n’oublie pas mes enseignements, Et que ton cœur garde mes préceptes ; Car ils prolongeront les jours et les années de ta vie, Et ils augmenteront ta paix.” (Proverbes 3:1-2 LSG)

 

Le chrétien est appelé à laisser l’instruction du Seigneur inspirer ses choix et ses décisions. En toute chose, il dépend du conseil de Dieu : “Malheur, dit l’Eternel, aux enfants rebelles, Qui prennent des résolutions sans moi, Et qui font des alliances sans ma volonté, Pour accumuler péché sur péché !” (Esaïe 30:1 LSG)

 

Laisser nos sentiments influencer nos choix et décisions est contraire au statut « d’enfant » et par conséquent nous disqualifie de la jouissance du règne de Dieu. Les enfants de Dieu sont conduits par son conseil et son enseignement !

 

Concernant les reproches, il est écrit : “ Supportez les souffrances par lesquelles Dieu vous corrige : il vous traite en effet comme ses fils. Existe-t-il un fils que son père ne corrige pas ? Si vous n’êtes pas corrigés comme le sont tous ses fils, alors vous n’êtes pas de vrais fils mais des enfants illégitimes”. (Heb 12 : 6 – 8)

 

 

 

PRIERE :

 

- Seigneur je renonce à agir de manière impulsive (sur l’impression du moment), apprends-moi à rechercher ton conseil en toute chose ;

- Seigneur rends-moi sensible à ta voix afin que ton conseil ne m’échappe pas ;

- Seigneur parle désormais dans ma vie et aide-moi à toujours discerner quand tu me parles 

 

 

 

3-      Se contenter de la condition qu’il nous donne :

 

Dieu est pleinement conscient de nos besoins vitaux : “Ne vous inquiétez donc point, et ne dites pas : Que mangerons-nous ? que boirons-nous ? de quoi serons-nous vêtus ? Car toutes ces choses, ce sont les païens qui les recherchent. Votre Père céleste sait que vous en avez besoin.” (Matthieu 6:31-32 LSG), et il nous les accorde au temps convenable (Eccl 3 :11).

 

Si Dieu n’a pas encore ouvert une porte, s’il n’a pas encore opéré un changement de situation, c’est qu’il ne l’a pas encore jugé nécessaire. Le moment venu, il trouvera l’opportunité et le canal approprié. Souvenons –nous :

 

a)      De  Joseph :

 

“Après ces choses, il arriva que l’échanson et le panetier du roi d’Egypte, offensèrent leur maître, le roi d’Egypte.

Pharaon fut irrité contre ses deux officiers, le chef des échansons et le chef des panetiers.

Et il les fit mettre dans la maison du chef des gardes, dans la prison, dans le lieu où Joseph était enfermé.

Le chef des gardes les plaça sous la surveillance de Joseph, qui faisait le service auprès d’eux ; et ils passèrent un certain temps en prison.

Pendant une même nuit, l’échanson et le panetier du roi d’Egypte, qui étaient enfermés dans la prison, eurent tous les deux un songe, chacun le sien, pouvant recevoir une explication distincte.

 Joseph, étant venu le matin vers eux, les regarda ; et voici, ils étaient tristes.

Alors il questionna les officiers de Pharaon, qui étaient avec lui dans la prison de son maître, et il leur dit : Pourquoi avez-vous mauvais visage aujourd’hui ?

 Ils lui répondirent : Nous avons eu un songe, et il n’y a personne pour l’expliquer. Joseph leur dit : N’est-ce pas à Dieu qu’appartiennent les explications ? Racontez-moi donc votre songe.

Le chef des échansons raconta son songe à Joseph, et lui dit : Dans mon songe, voici, il y avait un cep devant moi.

Ce cep avait trois sarments. Quand il eut poussé, sa fleur se développa et ses grappes donnèrent des raisins mûrs.

 La coupe de Pharaon était dans ma main. Je pris les raisins, je les pressai dans la coupe de Pharaon, et je mis la coupe dans la main de Pharaon.

Joseph lui dit : En voici l’explication. Les trois sarments sont trois jours.

 Encore trois jours, et Pharaon relèvera ta tête et te rétablira dans ta charge ; tu mettras la coupe dans la main de Pharaon, comme tu en avais l’habitude lorsque tu étais son échanson.

 Mais souviens-toi de moi, quand tu seras heureux, et montre, je te prie, de la bonté à mon égard ; parle en ma faveur à Pharaon, et fais-moi sortir de cette maison. Car j’ai été enlevé du pays des Hébreux, et ici même je n’ai rien fait pour être mis en prison.… Le troisième jour, jour de la naissance de Pharaon, il fit un festin à tous ses serviteurs ; et il éleva la tête du chef des échansons et la tête du chef des panetiers, au milieu de ses serviteurs: il rétablit le chef des échansons dans sa charge d’échanson, pour qu’il mît la coupe dans la main de Pharaon ; mais il fit pendre le chef des panetiers, selon l’explication que Joseph leur avait donnée. Le chef des échansons ne pensa plus à Joseph. Il l’oublia.” (Genèse 40:1-23 LSG)

 

b)      De mardochée :

 

“La seconde fois qu’on assembla les jeunes filles, Mardochée était assis à la porte du roi.

Esther n’avait fait connaître ni sa naissance ni son peuple, car Mardochée le lui avait défendu, et elle suivait les ordres de Mardochée aussi fidèlement qu’à l’époque où elle était sous sa tutelle.

Dans ce même temps, comme Mardochée était assis à la porte du roi, Bigthan et Théresch, deux eunuques du roi, gardes du seuil, cédèrent à un mouvement d’irritation et voulurent porter la main sur le roi Assuérus.

Mardochée eut connaissance de la chose et en informa la reine Esther, qui la redit au roi de la part de Mardochée.

Le fait ayant été vérifié et trouvé exact, les deux eunuques furent pendus à un bois. Et cela fut écrit dans le livre des Chroniques en présence du roi …

Cette nuit-là, le roi ne put pas dormir, et il se fit apporter le livre des annales, les Chroniques. On les lut devant le roi,

et l’on trouva écrit ce que Mardochée avait révélé au sujet de Bigthan et de Théresch, les deux eunuques du roi, gardes du seuil, qui avaient voulu porter la main sur le roi Assuérus.

 Le roi dit : Quelle marque de distinction et d’honneur Mardochée a-t-il reçue pour cela ? Il n’a rien reçu, répondirent ceux qui servaient le roi.” (Esther 2:19-23 ; 26:1-3 LSG)

 

Qu’importent les efforts fournis pour provoquer un changement de situation, tant que le temps du Seigneur pour ce changement n’est pas encore arrivé, il n’en sera rien.

 

Le chrétien est appelé à s’appliquer chaque jour en priorité à  ses devoirs vis-à-vis du Seigneur, la réaction de Dieu a sa situation le trouvera faisant ainsi : “Préoccupez-vous d’abord du Royaume de Dieu et de la vie juste qu’il demande, et Dieu vous accordera aussi le reste. ” (Matth 6 : 33 VFC)

 

Le chrétien n’a pas à se préoccuper des promesses qui tardent à s’accomplir ou de sa condition qui peine à changer, car cela relève de la responsabilité de Dieu et aucune de ses inquiétudes n’y changera rien (Matth 6 : 27). Il doit s’abandonner à son Père, se contenter chaque jour de la portion de grâce qui lui est accordée, éviter de porter les  regards sur ce que son Père n’a pas encore jugé bon d’ajouter à sa vie. Avancer dans l’obéissance en laissant au Père la liberté d’apporter ou non des changements à son quotidien.

Pasteur BITECK DE BONG Esaïe Charly



30/08/2014
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