BITECK DE BONG Esaïe Charly

BITECK DE BONG Esaïe Charly

LA FOI, UNE QUESTION D’ATTITUDE

La foi (être sûr de ce que l’on espère, et être convaincu de la réalité de ce que l’on ne voit pas) implique une façon de penser, une façon d’être et une façon d’agir. Elle s’exprime et se manifeste dans notre mode de penser, dans la nature des paroles qui sortent de notre bouche, et dans  l’esprit avec lequel nous posons nos actions.

 

La foi ne se limite pas au cœur (la foi n’est pas juste un sentiment), mais son existence doit générer un mode de pensée, et  impulser nos actions ; c’est probablement aussi sous cet angle qu’il faut comprendre ces paroles de Jacques : “Il en est ainsi de la foi : si elle n’a pas les œuvres, elle est morte en elle-même.” (Jacques 2:17). LA FOI DOIT ETRE MANIFESTE !

 

 

I-                    Quelques  remarquables attitudes de foi dans la bible :

 

1-      David devant Goliath :

 

a)      Il savait apprécier l’action de Dieu dans sa vie :

 

“David dit à Saül : Ton serviteur faisait paître les brebis de son père. Et quand un lion ou un ours venait en enlever une du troupeau, je courais après lui, je le frappais, et j’arrachais la brebis de sa gueule. S’il se dressait contre moi, je le saisissais par la gorge, je le frappais, et je le tuais. C’est ainsi que ton serviteur a terrassé le lion et l’ours, et il en sera du Philistin, de cet incirconcis, comme de l’un d’eux, car il a insulté l’armée du Dieu vivant. ” (1 Sam 17 : 34 – 36).

 

L’adversité ne l’a pas amené à renier l’amour et l’œuvre de Dieu dans sa vie. Les œuvres de Dieu dans sa vie lui témoignaient à suffisance combien il était précieux pour Dieu.

 

b)      Il savait que les bontés et la fidélité de l’Eternel pour lui n’étaient pas épuisées :

 

“David dit encore : L’Eternel, qui m’a délivré de la griffe du lion et de la patte de l’ours, me délivrera aussi de la main de ce Philistin. ” (1 Sam 17 : 37).

 

Il savait que Dieu qui a commencé à agir en sa faveur et qui s’était déjà révélé comme le Dieu de la délivrance, n’allait pas s’arrêter en si bon chemin. Il savait que Dieu ne s’arrête pas dans son élan, comme le confirmera Paul aux Philippiens : “Je suis persuadé que celui qui a commencé en vous cette bonne œuvre la rendra parfaite pour le jour de Jésus-Christ.” (Philippiens 1:6 ).

 

L’abattement, la démission, le découragement sont des signes manifestes du manque de foi. La bible nous appelle à être persévérants et à garder la foi : “Nous désirons que chacun de vous montre le même zèle pour conserver jusqu’à la fin une pleine espérance, en sorte que vous ne vous relâchiez point, et que vous imitiez ceux qui, par la foi et la persévérance, héritent des promesses.” (Hébreux 6:11-12 ).

 

LE MANQUE DE FOI, LE MANQUE DE PERSEVERANCE RETARDENT OU NOUS FONT PERDRE LES PROMESSES !

 

c)       Sa  confiance en la fidélité de Dieu avait transformé son regard et sa façon d’aborder les défis :

 

“A la vue de cet homme, tous ceux d’Israël s’enfuirent devant lui et furent saisis d’une grande crainte.” (1 Samuel 17:24).

Le souvenir des précédentes victoires de l’Eternel dans sa vie était plus imposant dans son esprit que l’aspect redoutable voire insurmontable  du nouveau défi auquel il faisait face.

 

L’attitude avec laquelle nous abordons les situations en détermine l’issue.  L’assurance, non en nos capacités et mérites, mais en l’amour de Dieu, en sa fidélité et sa bonté déjà manifestées,  est l’attitude conquérante avec laquelle nous devons aborder les défis qui se présentent à nous tous les jours.

 

Le doute, la peur, la panique, nous expose à toute sorte d’erreur, alors que l’assurance nous confère la sérénité qui elle, peut aider à voir les pièges, les failles   et mêmes les issues aux situations auxquelles nous faisons face.

 

d)      Il ne s’est pas laissé décourager ni intimider :

 

ü  Le « conseil » de Saül :

 

“Saül dit à David : Tu ne peux pas aller te battre avec ce Philistin, car tu es un enfant, et il est un homme de guerre dès sa jeunesse.” (1 Samuel 17:33 LSG)

 

Saül ici est le prototype  des aînés ou des « personnes avisées ». Il avait l’expérience, la connaissance et l’autorité nécessaires pour que David se plie à son conseil. Seulement David avait un feu dans son cœur, que rien d’extérieur à lui ne pouvait éteindre.

 

Tous les conseils des aînés et de ceux qu’on peut  estimer « plus avisés » ne sont pas toujours à suivre au pied de la lettre, quand on est porteur d’un projet divin. N’oublions pas qu’un jeune prophète a dû l’apprendre à ses dépends (1 Rois 13 : 1-26).

 

 Il arrive que ceux qui conseillent se fondent sur des bases qui n’ont rien avoir avec les fondements réels du projet, lesquels fondements on ne peut connaître que si on a été instruit par le Seigneur.

 

Face aux conseils bienveillants du roi David  a laissé parler sa foi.

 

ü  L’intimidation de Goliath :

 

“Le Philistin dit à David : Suis-je un chien, pour que tu viennes à moi avec des bâtons ? Et, après l’avoir maudit par ses dieux,

 il ajouta : Viens vers moi, et je donnerai ta chair aux oiseaux du ciel et aux bêtes des champs.” (1 Samuel 17:43-44 ).

 

C’est l’exemple même des clameurs (bruits) visant à nous inspirer  l’effroi (grande frayeur) pour inciter au découragement  ce peut être :

-          Des menaces (écrites, verbales, etc) ;

-          Des diagnostiques ;

-          Des témoignages décourageants ;

-          etc

 Ici les sens (vue, l’ouïe, etc) sont pleinement exploités par le camp adversaire. Mais David avait un fondement solide, ses précédentes expériences  avec  Dieu avaient suffis à lui donner une idée de la toute puissance de l’Eternel.

 

 

 

 

e)      Il était motivé par la gloire de Dieu et non par la récompense :

 

“David dit aux hommes qui se trouvaient près de lui : Que fera-t-on à celui qui tuera ce Philistin, et qui ôtera l’opprobre de dessus Israël ? Qui est donc ce Philistin, cet incirconcis, pour insulter l’armée du Dieu vivant ?… David dit au Philistin : Tu marches contre moi avec l’épée, la lance et le javelot ; et moi, je marche contre toi au nom de l’Eternel des armées, du Dieu de l’armée d’Israël, que tu as insultée.” (1 Samuel 17:26,45 LSG)

 

Les insultes de Goliath et la terreur qu’il inspirait aux enfants d’Israël portaient gravement atteinte à la grandeur du Dieu de David. A cause de Goliath, les peuples des nations allaient bientôt commencer à mépriser l’Eternel, voire même le classer au rang des autres  dieux. Cela insupportait David, le nom du Seigneur ne devait pas être traîné dans la boue.

 

Non seulement David  ne se laisse intimider  ni par l’apparence de Goliath, ni par ses  paroles, mais il va déclarer la victoire sur une bataille qu’il n’a même pas encore engagée. Cette attitude David révèle que les batailles doivent d’abord être gagnées sur le plan psychique (dans l’esprit) avant même d’être engagées de manière visible. Ce n’est pas le déroulement de la bataille qui détermine notre position psychique, mais c’est notre attitude psychique/mentale qui déterminera le déroulement et l’issue des batailles.

 

Pasteur Charly BITECK

 

 

 



24/04/2014
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